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Le tourisme comme porte de sortie

Le tourisme comme porte de sortie

La jeunesse vietnamienne issue de groupes minoritaires ethniques entre actuellement en contact avec diverses influences modernes. Afin d’en connaître davantage sur les changements dans le cheminement des jeunes, il était primordial de se rendre sur le terrain afin d’interviewer ceux-ci. Au fil de nos rencontres, notre équipe a remarqué des similitudes dans les discours obtenus chez les jeunes dont les parents sont paysans, c’est-à-dire qu’ils travaillent la terre.

Les jeunes rencontrés venaient tous de groupes minoritaires différents, toutefois, leurs parents étaient tous des travailleurs de la terre et leurs grands-parents aussi. Aucun des jeunes interviewés n’avait complété d’études supérieures au collège et leurs parents ne s’étaient pas rendus plus loin que l’école secondaire. Nous avions donc un certain profil de répondants qui permettait une analyse.

Notre équipe a remarqué une certaine tendance de ces jeunes à deux options. En effet, certains deviendront paysans et reprendront les terres familiales, d’autres se tournent vers le tourisme. Plusieurs options se présentent à eux dans ce dernier cas : ouvrir une boutique afin de vendre divers produits aux touristes, ouvrir un homestay ou bien travailler dans celui des voisins, devenir vendeur itinérant, devenir guide touristique… Dans certains cas, il est préférable de suivre le cours en tourisme et d’obtenir un diplôme, mais il n’est généralement pas demandé.

Le tourisme est en plein essor au Vietnam, comptant une augmentation de 25% des entrées internationales en un an (Courrier du Vietnam) et cette situation fait en sorte qu’il y a une génération de nouveaux emplois. Lorsque notre équipe s’est rendue dans les villages du nord du pays, nous avons remarqué à chaque endroit la construction de nouveaux homestay, prouvant la demande et le besoin des touristes à se loger. Cette industrie florissante et ne nécessitant pas un grand niveau d’études semble donc s’inscrire comme étant la principale porte de sortie à la situation paysanne chez les jeunes. Effectivement, cet emploi leur permet de rester dans leur village natal, près de leurs parents, tout en ayant la possibilité d’une vie moins difficile que celle sur la terre.

Photo de Mariane Roy

Bref, suite à nos recherches dans le nord du Vietnam, il semblerait que les jeunes minoritaires âgés de 18 à 25 ans n’ayant pas un niveau d’éducation supérieur au collège aient deux options. On leur propose d’une part de suivre les traces de leurs parents et de travailler la terre, cultiver le riz, ou bien l’option nouvelle qui réside en l’industrie touristique, qui s’inscrit donc aujourd’hui comme étant une porte de sortie.


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